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Aux Etats-Unis, les principaux moteurs conjoncturels demeurent la consommation des ménages et les dépenses publiques, alors que les investissements des entreprises restent particulièrement faibles. Ceci est le constat de Guy Wagner, chief investment officer de BLI - Banque de Luxembourg Investments, et son équipe, dans leur analyse mensuelle, les ‘Highlights’.

La situation de l'économie mondiale a peu évolué récemment, l'activité conjoncturelle tournant au ralenti sans pour autant afficher une accentuation des signes de faiblesse. Ainsi, selon les premières estimations du département du Commerce américain, la croissance annualisée du PIB réel aux Etats-Unis s'est établie à 1,9% au troisième trimestre, un niveau proche de la moyenne enregistrée au cours des années antérieures. « Les principaux moteurs conjoncturels demeurent la consommation des ménages et les dépenses publiques, alors que les investissements des entreprises restent particulièrement faibles », précise Guy Wagner, chief investment officer et administrateur-directeur de la société de gestion BLI - Banque de Luxembourg Investments. Dans la zone euro, le produit intérieur brut réel au troisième trimestre a progressé de 0,2% en glissement trimestriel ce qui est également en ligne avec le rythme de croissance affiché depuis le début d’année.

La croissance annuelle du PIB réel chinois ralentit suite aux tensions commerciales

Au Japon, la consommation des ménages risque d'être affectée par l'augmentation de la TVA entrée en vigueur au début du mois d'octobre. « En Chine, la croissance annuelle du PIB réel a ralenti au troisième trimestre suite aux tensions commerciales avec les Etats-Unis », affirme l’économiste luxembourgeois.

La Réserve fédérale américaine réduit son principal taux directeur pour la troisième fois cette année

Conformément aux attentes, la Réserve fédérale américaine a réduit son principal taux directeur de 25 points de base pour la troisième fois cette année. Le président Jerome Powell a toutefois précisé qu'une détérioration supplémentaire des conditions économiques serait nécessaire pour justifier des réductions de taux additionnelles à partir des niveaux actuels. A l'opposé, le président a quasiment exclu une augmentation des taux d'intérêt, un tel mouvement nécessitant une hausse significative de l'inflation, ce qui paraît peu probable actuellement. En Europe, la Banque centrale n'a pas modifié sa politique monétaire lors de la dernière réunion du conseil des gouverneurs présidée par Mario Draghi.

Les investisseurs ont légèrement réduit leur aversion au risque en octobre

« En raison de la reprise des négociations commerciales entre les Etats-Unis et la Chine, les investisseurs ont légèrement réduit leur aversion au risque en octobre, ce qui a entraîné une augmentation des rendements à échéance des obligations d'Etat. » Aux Etats-Unis, la remontée des taux longs a été marginale. Dans la zone euro, le rendement de l’emprunt d’Etat à 10 ans a légèrement augmenté en Allemagne, en France, en Espagne et en Italie. L'absence de détérioration supplémentaire des statistiques économiques et la reprise des négociations commerciales sino-américaines ont soutenu les marchés actions en octobre. L’indice phare américain S&P 500 a touché un nouveau plus haut historique. « La publication de résultats d’entreprises globalement favorables malgré le ralentissement conjoncturel demeure un soutien important pour les marchés boursiers », conclut Guy Wagner.

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