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Tandis que le boom économique déclenché par les énormes mesures de soutien fiscales et monétaires se limitait dans une première phase à l’activité manufacturière, il s’étend progressivement aux activités de services à la suite de l’avancement des campagnes de vaccination et de l’ouverture progressive des économies, écrivent Guy Wagner et son équipe dans leur dernier rapport sur les marchés "Highlights".

« Tant aux Etats-Unis qu’en Europe, l’écart entre les indices d’affaires du secteur manufacturier et ceux des services s’est pratiquement résorbé, les indicateurs se situant presque tous à des niveaux records », dit Guy Wagner, chief investment officer et administrateur-directeur de la société de gestion BLI - Banque de Luxembourg Investments. « Le boom économique devrait se poursuivre au courant des mois d’été en raison de conditions climatiques peu propices à une détérioration de la situation sanitaire. Les incertitudes économiques vont à nouveau augmenter à l’approche de l’automne lorsque la multiplication des contacts dans les pièces fermées renseignera définitivement sur l’efficacité des vaccins contre les nouvelles variantes du coronavirus. » 

La modération de la croissance en Chine se confirme

En Chine, la modération de la croissance suggérée par les statistiques économiques au début du deuxième trimestre se confirme et concerne aussi bien la consommation des ménages que la production industrielle. Néanmoins, ce ralentissement doit être relativisé, la croissance estimée du PIB pour l’ensemble de l’année 2021 demeurant aux alentours de 8%. Au Japon, les exportations se montrent extrêmement dynamiques, bénéficiant d’une demande manufacturière globale particulièrement robuste. 

Les marchés boursiers ont clôturé le premier semestre une fois de plus sur une note positive

Les marchés boursiers ont clôturé le premier semestre une fois de plus sur une note positive. N’ayant subi le moindre revers au cours des six premiers mois de l’année, l’indice MSCI All Country World Index Net Total Return exprimé en euros a progressé de 15,9% depuis début janvier. Aux Etats-Unis, l’embellie boursière a propulsé le S&P 500 et le Nasdaq vers de nouveaux records historiques. « Au niveau sectoriel, une légère rotation a pu être observée, au détriment des valeurs financières et cycliques en forte progression depuis le début d’année et en faveur de la technologie et la santé restées quelque peu en retrait au cours des mois antérieurs », précise l’économiste luxembourgeois. 

Réserve fédérale : deux hausses de taux pourraient intervenir dès 2023 au lieu de 2024 

Bien que le Comité monétaire de la Réserve fédérale ait laissé inchangée sa politique monétaire lors de sa réunion du mois de juin, son président Jerome Powell a signalé pour la première fois depuis l’émergence de la pandémie son intention de préparer une modération des mesures extrêmes de soutien monétaire. Ainsi, selon les propos du président, les discussions concernant la réduction des achats d’actifs par la banque centrale seraient sur le point d’être entamées. Guy Wagner : « Même si un débat au sein du Comité sur le calendrier du relèvement futur des taux d’intérêt était largement prématuré, la majorité de ses membres pensent désormais que deux hausses de taux de 25 points de base pourraient intervenir en 2023 au lieu de 2024 estimé précédemment, avançant ainsi d’un an les attentes d’un premier resserrement monétaire. » En Europe, le Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne n’a donné aucune indication concernant un changement du caractère expansif de la politique monétaire actuelle.

Les rendements à échéance des obligations d’Etat demeurent stables 

Malgré la détérioration des statistiques d’inflation, les rendements à échéance des obligations d’Etat américaines demeurent étonnamment stables. Ainsi, le rendement à échéance du bon du Trésor US à 10 ans a même légèrement reculé. Dans la zone euro, les taux longs ont également été en légère baisse, le taux de référence à 10 ans ayant reculé en Allemagne, en France, en Italie et en Espagne.

Guy Wagner, Chief Investment Officer 

D’origine d’une famille d’entrepreneurs au Luxembourg et licencié en Sciences Économiques de l'Université Libre de Bruxelles, Guy a rejoint la Banque de Luxembourg en 1986, où il fut successivement responsable des départements Analyse Financière et Asset Management. Il devient ensuite Administrateur-Directeur de BLI - Banque de Luxembourg Investments, société de gestion nouvellement créée en 2005.

Depuis juillet 2022, il se consacre exclusivement à son rôle de Chief Investment Officer, à la gestion des portefeuilles et à la direction de l’équipe en charge de la gestion des différents fonds.

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