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Les Etats-Unis reprennent le rôle de locomotive de la croissance économique mondiale. Ainsi, au premier trimestre de cette année, le PIB américain a augmenté de 6,4% en rythme annualisé par rapport aux trois derniers mois de 2020, grâce au soutien fiscal important et à l’accélération de la campagne de vaccination. Ceci écrivent Guy Wagner, chief investment officer de BLI - Banque de Luxembourg Investments, et son équipe dans leur analyse mensuelle, les ‘Highlights’.

« Tant la consommation des ménages que les investissements des entreprises ont contribué à l’amélioration de l’activité », dit Guy Wagner, chief investment officer et administrateur-directeur de la société de gestion BLI - Banque de Luxembourg Investments. « Seul le commerce net a pesé sur la croissance, la hausse des importations résultant de l’accélération de la demande interne n’ayant pas été accompagnée par une amélioration des exportations qui ont même enregistré une légère baisse. »

La réouverture probable des économies européennes devrait redynamiser la reprise dans les mois à venir 

Dans la zone euro, le PIB a reculé au premier trimestre de 0,6% en glissement trimestriel, en raison d’un soutien fiscal nettement plus modéré et d’une campagne de vaccination moins avancée. La réouverture probable des économies européennes dans les mois à venir devrait toutefois relancer la reprise entamée au second semestre 2020. 

En Chine, la consommation des ménages et les investissements des entreprises devraient à nouveau accélérer

En Chine, les signes d’atténuation de la reprise conjoncturelle en février et mars ont été confirmés lors de la publication des chiffres de croissance du premier trimestre. « A partir du deuxième trimestre, la consommation des ménages et les investissements des entreprises devraient à nouveau accélérer, même si les mesures de soutien monétaires et fiscales sont nettement moins généreuses en Chine qu’aux Etats-Unis », précise l’économiste luxembourgeois. Au Japon, les perturbations actuelles des chaînes d’approvisionnement au niveau mondial empêchent le secteur exportateur de bénéficier à plein du mini boom de la demande manufacturière globale. 

La Réserve fédérale américaine a laissé sa politique monétaire inchangée

Conformément aux attentes, la Réserve fédérale américaine a laissé sa politique monétaire inchangée lors de sa réunion du mois d’avril. Une fois de plus, le président Jerome Powell a répété qu’il considérait la remontée actuelle de l’inflation comme temporaire, et que toute allusion concernant un éventuel ralentissement des achats d’actifs par la Fed serait prématurée malgré les signes d’accélération économique. Seule une modification des attentes d’inflation à long terme au-delà de l’objectif de 2% pourrait déclencher un changement d’attitude des autorités monétaires en faveur d’une politique moins expansive. En Europe, à l'issue de la réunion du Conseil des gouverneurs, la Banque centrale a opté, comme attendu, pour le statu quo en ce qui concerne sa panoplie d'outils anti-crise. L'augmentation significative du rythme des rachats de dette publique et privée décidée en mars est ainsi appelée à se poursuivre.

Les rendements des obligations d’Etat américaines se sont stabilisés, l’embellie sur les marchés actions s’est poursuivie 

Après leur remontée depuis août 2020, les rendements à échéance des obligations d’Etat américaines se sont stabilisés en avril. Dans la zone euro, les taux longs ont peu évolué, les écarts de rendements entre les pays du noyau dur et ceux de la périphérie s’étant légèrement écartés après leur rétrécissement le mois précédent. Après la forte progression des cours boursiers au premier trimestre, l’embellie sur les marchés actions s’est poursuivie en avril. « La forte croissance économique aux Etats-Unis, l’accélération des campagnes de vaccination et la publication d’excellents résultats d’entreprises maintiennent un climat propice aux actions malgré des niveaux de valorisation très élevés. » Ainsi, la plupart des indices majeurs ont progressé au cours du mois. Seul l’indice Topix au Japon a été en baisse. « Les divergences sectorielles ont été moins prononcées en avril, les valeurs technologiques retrouvant la faveur des investisseurs au vu de la publication de résultats époustouflants de la plupart des leaders du secteur. Les valeurs pétrolières ont cependant marqué le pas après leur forte progression au cours du premier trimestre », conclut Guy Wagner. 

Guy Wagner, Chief Investment Officer 

D’origine d’une famille d’entrepreneurs au Luxembourg et licencié en Sciences Économiques de l'Université Libre de Bruxelles, Guy a rejoint la Banque de Luxembourg en 1986, où il fut successivement responsable des départements Analyse Financière et Asset Management. Il devient ensuite Administrateur-Directeur de BLI - Banque de Luxembourg Investments, société de gestion nouvellement créée en 2005.

Depuis juillet 2022, il se consacre exclusivement à son rôle de Chief Investment Officer, à la gestion des portefeuilles et à la direction de l’équipe en charge de la gestion des différents fonds.

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